Cotisations de sécurité sociale : que répondre au questionnaire sur l’abattement forfaitaire ?

Tous les journalistes de la NR reçoivent, en ce moment, le courrier de la direction qui, conformément à l’arrêté du 25 juillet 2005, lui fait obligation de demander à chacun de se prononcer sur l’option choisie (abattement, ou non, de 30% sur les cotisations de sécurité sociale).

Il nous semble intéressant de porter à la connaissance des confrères les éléments de réflexion suivants : Pour 2016, le plafond annuel de la sécurité sociale est fixé à 38.616 €.

L’abattement forfaitaire de 30% pour frais professionnels est limité à 7.600 € (chiffre qui n’a rien à voir avec les 7.650€ de l’allocation pour frais d’emploi que vous déduisez de votre déclaration de revenus). Cela signifie que tous les journalistes ayant un salaire annuel brut se situant en-dessous de 46.216 € (addition du plafond et de l’abattement) n’ont pas intérêt à choisir le salaire annuel avec abattement de 30%. En effet, leur salaire annuel abattu serait alors inférieur au plafond de la sécurité sociale. Cela pourrait alors potentiellement diminuer le salaire de référence des 25 meilleures années prises en compte dans le calcul de la retraite de base.

En tout état de cause, compte tenu que chaque abattement sur les cotisations a de lourdes incidences sur les retraites futures, et sur le système de protection sociale français en général, le Comité national du SNJ, depuis une orientation adoptée à l’unanimité en mars 2013, déconseille aux journalistes cet abattement sur les cotisations à la Sécurité sociale.

Suppression de deux postes de journalistes : une atteinte à la qualité

Deux prochains départs à la retraite de journalistes ne seront pas remplacés, dans l’Indre et dans les Deux-Sèvres, a annoncé la direction, en réunion mensuelle des délégués du personnel début novembre. Encore une fois, c’est au prétexte d’économies que ces choix sont opérés. Ceux qu’on ne va pas économiser, c’est certain, ce sont les journalistes de ces rédactions qui devront travailler plus pour compenser. On ne nous fera pas croire que des correspondants non professionnels, ou des pigistes occasionnels, pourront pallier cette inévitable augmentation de la charge de travail.

En outre, supprimer des postes après avoir dépensé plusieurs milliers d’euros dans une étude sur la qualité de vie au travail, qui a démontré que c’est dans la catégorie des journalistes que la souffrance au boulot, due à la charge de travail, est la plus prégnante, nous semble un choix antinomique, voire contre-productif.

Selon le SNJ, diminuer les effectifs dans les rédactions, revient à diminuer de facto la qualité du contenu rédactionnel. Et, donc, à diminuer nos chances d’enrayer la fuite du lectorat du journal papier. 6.000 exemplaires de moins en un an, et personne pour nous proposer les moyens d’améliorer le contenu. Le seul credo directorial : la plate-forme digitale ! Il nous semble que ce n’est pas tant le support qui compte, mais la qualité de l’information qu’il présente. Et sur ce terrain-là, on attend de réelles propositions.

Hélas, il faut bien constater, au contraire, que l’information que nous publions chaque jour se paupérise. Ce sont moins l’intérêt du lecteur et la hiérarchie de l’info qui président. Mais trop souvent la possibilité de couvrir tel ou tel sujet en fonction des effectifs. Alors on va au plus facile : le fait divers sans mise en perspective, la politique pour caresser dans le sens du poil des collectivités à qui on proposera ensuite des partenariats, l’économie (sans le social) pour plaire à un patronat de qui on espère tirer des subsides. Et on vous épargne les fêtes à Neu-neu, annoncées pleine page pourvu qu’elles accouchent d’une vente en masse.

Où est l’enquête, où est le reportage, où est l’immersion sur le terrain, où sont les pages thématiques, où est la distance journalistique ? Trop peu présents dans nos colonnes. Pour se rassurer, on se dit qu’on les a retrouvés, le temps d’un week-end funeste, après les attentats de Paris et de Saint-Denis. A circonstances exceptionnelles, la rédaction a répondu de la meilleure manière. Parce que c’est le cœur de son métier. Et les lecteurs ont récompensé cet effort.

Cet épisode tendrait à prouver que notre lectorat ne nous abandonne pas par hasard. Qu’il ne nous tourne pas le dos au quotidien en raison de la seule crise économique, ou de la concurrence supposée des canaux numériques. Mais plutôt parce nous ne sommes pas suffisamment au rendez-vous de l’information qu’il attend de nous : diverse, indépendante et pertinente.

La section du Syndicat national des journalistes du groupe NRCO demande donc à la direction de renoncer à ne pas remplacer les prochains départs à la retraite de journalistes. Mais, au contraire, de recentrer son action sur l’amélioration de la qualité de l’information que nous diffusons au quotidien, sur tous les supports. Si c’est son intention, elle aura alors notre concours.

Résolution finale du congrès du SNJ : sauver l’information

Le Syndicat National des Journalistes, réuni en congrès du 7 au 10 octobre 2015 à Carry-leRouet/Marseille, a décidé d’introduire un recours devant la Cour européenne des Droits de l’Homme afin de faire tomber la loi liberticide sur le Renseignement, arme de dissuasion massive contre le journalisme d’investigation, la protection des sources et les lanceurs d’alerte.

Le SNJ dénonce l’indifférence coupable des pouvoirs publics face à une nouvelle forme de concentration dans les médias en France.

Ces rachats par des milliardaires industriels n’ont d’autres objectifs que de museler et contrôler l’information, pilier de la démocratie. Le corollaire de cette concentration des médias, c’est la mort du pluralisme, les destructions d’emplois et une paupérisation des rédactions. Le SNJ exige que le milliard et demi d’aides publiques distribués aux entreprises de médias soit conditionné à des critères éthiques et sociaux afin de respecter le pluralisme pour une information de qualité.

Le SNJ réaffirme que les missions de l’audiovisuel public doivent être garanties, son financement pérennisé, ses emplois protégés.

A l’occasion de son 97e congrès, le SNJ a réactualisé son enquête de 2010 sur l’évolution des conditions de travail des journalistes. Les conclusions de cette enquête sont sans appel : les effets de la crise, les réorganisations contraintes, la multipolyvalence imposée, la hausse de la cadence de travail, les dépassements horaires, nuisent gravement à la qualité de l’information et se traduisent par des situations de souffrance parfois dramatiques.

  • Le SNJ met en garde les journalistes contre un traitement à sens unique des questions sociales, les analyses à l’emporte-pièce sur la supposée obésité du Code du travail.
  • Comme il l’avait décidé pour protester contre le comportement antisocial et antisyndical de la banque en tant que propriétaire de médias, le SNJ clôt ses comptes au Crédit Mutuel.
  • Le SNJ est très fier d’avoir profité de ses travaux annuels pour instaurer la parité femmes/hommes dans ses instances nationales décisionnelles.

Société anonyme La Nouvelle République : un quart des actions sur le marché

Vous pensiez que Centre France-La Montagne était le principal actionnaire de La Nouvelle République ? Avec ses 16 %, le groupe auvergnat est loin derrière l’association d’actionnaires qui se présente désormais comme détenteur de 25 %.

L’annonce faite par Michel Duterme devant le conseil de surveillance de la NR lundi 28 septembre a dévoilé la position prédominante de l’association (même si elle n’est pas constituée en société) dont il est le président : l’Association de défense des petits actionnaires de la Nouvelle République (ADPANR) regroupe les porteurs de 100.000 actions, soit le quart de ce qui constitue le capital social de la NRCO.

Aujourd’hui, tous les salariés (et désormais pour la plupart retraités) qui ont acheté des actions par le passé, dans l’esprit de ce qui était alors une société anonyme à participation ouvrière (Sapo), n’ont plus la conviction qui les animait du temps de la Sapo, celle d’une cogestion active (lire ci-dessous). Et cela même si aujourd’hui deux représentants des salariés siègent toujours au conseil de surveillance. Et donc plus de raison de garder leurs actions ici plutôt que de les mettre ailleurs… où elles rapporteraient des dividendes, ce qui n’est plus le cas à la NR depuis des années.

Michel Duterme va négocier la vente de ces actions, en un seul lot dit-il, auprès d’investisseurs extérieurs, faute de trouver preneur au sein de l’actionnariat actuel : le groupe Centre France ne semble pas décidé (pour le moment ?) à conforter sa position, alors qu’il possède, outre ses 16 %, la moitié des actions rachetées, par la SAS SofinLoire créée en 2012 (par la NR et Centre France), à de petits actionnaires (16.750 actions, soit 4,10 %) et contrôle celles de la République du Centre (4,293 actions), soit en tout environ 21 %. Prendre les 25 % de l’ADPANR ouvrirait par ailleurs une clause de cession et gonflerait sa facture.

Le Canal NR Historique, qui regroupe divers actionnaires autour de la famille Saint Cricq, dispose de 15 % des actions, mais ne semble pas, selon l’association, en mesure de débloquer le financement nécessaire pour absorber ce gros paquet détenu par l’ADPANR, qui peut se négocier entre 1,3 million d’euros et… 13 millions d’euros (lire ci-dessous).

Un investisseur extérieur deviendrait l’actionnaire de référence

Alors, un investisseur extérieur ? C’est de toute évidence ce qu’espère l’ADPANR, mais le marché de la PQR n’est pas florissant. Reste que la valeur de la société (lire ci-dessous) peut représenter un placement attractif si l’action se négocie un prix raisonnable, ne serait-ce que par la valeur des biens immobiliers. La NR devra alors se satisfaire d’un nouveau partenaire – qui deviendra alors actionnaire de référence – avec tout ce que cela pourrait impliquer au niveau de la représentativité au sein des organes de direction. Et peut-être de mutualisations. C’est en ce dernier domaine que la communauté journalistique peut être concernée, à défaut d’une clause de cession, qui ne se déclenche pas avec 25 %.

La vigilance s’impose et le SNJ vous y aidera. Nul ne peut s’opposer à ce que des propriétaires d’actions transmettent leur bien mais, un journal n’étant pas une société comme les autres, nous espérons que cela ne sera pas à un spécialiste du dégraissage à tout crin, comme c’est malheureusement le cas actuellement au groupe L’Express ou ailleurs.

Avec vous, le SNJ reste très attentif à la suite des événements.

Les actions : il y a valeur et valeur

La valeur nominale de l’action NR est de 13 euros, soit le capital social de 5.316.181 euros, divisé par 408.937 actions. Les 100.000 actions mises en vente sont donc fictivement « cotées » pour 1,3 million. Mais leur valeur est tout autre : un tel paquet peut se négocier à un autre niveau de prix. Pour rappel, Centre France avait acheté, en 2010, son premier paquet de 38.143 actions nouvelles à 167,70 euros l’unité (13 euros plus une prime d’émission), puis le second, en 2012, de 27.304 actions nouvelles à 146,50 euros l’action (toujours 13 euros plus une prime d’émission). La valeur nominale, ce n’est pas la valeur économique : la valorisation des exemplaires, celles des actifs et notamment des bâtiments, et des sociétés détenues (Centre Presse, Presse Portage, NR Com, Puzzle…) la portent toujours bien au-delà de 13 euros. Les Auvergnats, qui ne sont pas philanthropes, n’auraient pas versé les primes d’émission s’ils n’avaient pas estimé juste cette valeur. D’ailleurs dans le dernier papier de la Correspondance de la Presse (2 octobre 2015), l’action est bien évaluée correctement à 130 euros l’unité.

Le temps où la plupart des salariés étaient actionnaires

Qui sont ces petits actionnaires, qui tous ne font pas partie de l’ADPNR ? Pour la plupart, des salariés et des anciens salariés. Il fut un temps où la Nouvelle République était une société anonyme à participation ouvrière (Sapo), telle que voulue par ses pères fondateurs. À cette époque, une grande partie du personnel avait à cœur de répondre à l’invitation de leur organe représentatif, la Société coopérative de main d’œuvre, en achetant des actions pour s’impliquer financièrement et moralement dans la structure participative de leur journal. Les salariés depuis sont, pour la plupart, partis en retraite : lors de l’assemblée générale de 2015, en juin dernier, il ne restait que 11,18 % des actionnaires à être encore salariés. Non plus de leur Sapo, mais de la SA (société anonyme), puisque, sur la demande expresse de Centre France, relayée par la direction de la NR, la société coopérative de main-d’œuvre (SCMO, qui représentait les salariés en assemblée générale du journal avec un pouvoir correspondant 25 % des actions représentées) s’est sabordée en 2009, pour mener à la transformation du statut en société anonyme. Et, selon le souhait du défunt Jean-Pierre Caillard, alors à la tête de Centre France « de permettre [à son] groupe Centre France, comme d’ailleurs à tout autre actionnaire, d’avoir la représentation et le pouvoir de décision à la hauteur de ses engagements ». C’est-à-dire sans les 25 % de voix représentatives attribuées à la SCMO en assemblée générale, en plus des pouvoirs d’actions réelles qui étaient transmis à son représentant. Un pouvoir qui gênait.

Un travail de qualité ?

Et ton boulot, ça va ? On vous a posé cette question mille fois. Et vous avez répondu oui, le plus souvent. Par habitude. Pourtant, sachez-le, dans le groupe Nouvelle République du Centre Ouest, le bien-être au travail est une préoccupation partagée par le plus grand nombre. A tel point que certains veulent absolument s’en attribuer la paternité.

Ainsi, il y a quatre ans, la direction de la rédaction, les relations sociales et les syndicats ont fait le tour des cinq popotes départementales pour prendre le pouls des journalistes. On attend encore que la direction accouche de son diagnostic…

Un peu plus tard, le CHSCT, alertés par des situations de souffrance, et soutenu par le syndicat majoritaire de l’entreprise, a missionné une expertise menée par le cabinet Emergences, malgré les foudres judiciaires de la direction.

Plus récemment, histoire de se faire sa propre opinion (comme si les représentants du personnel ne racontaient que des sornettes) c’est le Directoire qui a confié à un autre cabinet spécialisé, Alixio, une « étude sur la qualité de vie au travail » au sein de la NR.

Dans un cas comme dans l’autre, la mise en œuvre et le résultat de l’étude ont été caricaturés. Le président du Directoire et le secrétaire du Comité d’entreprise ont rivalisé d’anathèmes sur le choix des cabinets et de leurs méthodologies.

Fatigué de ces postures et de ce dialogue de sourds, le SNJ a plutôt cherché dans les deux études ce qui pourrait contribuer à améliorer nos conditions de travail. C’est un peu ça notre mission, non ? Personne ne sera surpris, Emergences et Alixio convergent sur un certain nombre de symptômes. On en retiendra trois :

• 1. La multiplication des tâches qui rend notre boulot de plus en plus difficile, voir incompréhensible.

• 2. Les journalistes des rédactions détachées sont plus sous pression que les autres (37% de sur-stress, contre 28% pour l’ensemble des journalistes).

• 3. Il y a de la part des journalistes une forte demande de reconnaissance, d’écoute et de prise en compte de leur avis.

Trois pistes de travail que les uns et les autres seraient bien inspirés de mettre à l’ordre du jour de leurs prochaines rencontres. Soyez certains que les élus du SNJ y prendront leur part, sans posture et sans œillères, comme ils l’ont fait dans la négociation des droits d’auteur. D’ici-là, à défaut de bonne santé au travail, souhaitons-nous de bonnes vacances. Et puis, comme vous aurez un peu de temps, n’hésitez pas à répondre à l’enquête sur l’évolution des conditions de travail des journalistes que le SNJ national a confié au cabinet Technologia.

Participez à l’enquête sur l’évolution des conditions de travail des journalistes

Le SNJ et le cabinet Technologia ont réactualisé le questionnaire qui avait servi à réaliser l’enquête nationale sur les conditions d’exercice des métiers du journalisme, publiée fin 2010. Prenez une douzaine de minutes pour y répondre.

Répondez au questionnaire en cliquant ici 

En partenariat avec le SNJ, le cabinet d’expertise Technologia, spécialiste de l’évaluation des risques professionnels, vient de réactualiser le questionnaire qui avait servi de base à l’enquête nationale sur les conditions d’exercice des métiers du journalisme, réalisée en 2010. L’objectif, cinq ans plus tard, est d’évaluer les conséquences de la crise, analyser la précarisation de la profession, mesurer l’impact des nouvelles organisations du travail sur les rédactions et sur la qualité de l’information, ainsi que la prise en compte des problématiques liées aux risques psycho-sociaux dans les entreprises de médias.

En 2010, un millier de journalistes avaient répondu à cette enquête, qui avait donné lieu à la publication d’un rapport d’une centaine de pages, intitulé « Travail réel des journalistes, qualité de l’information et démocratie ». Dans ses conclusions, l’étude laissait entrevoir le fait que les journalistes de 2011 étaient des « travailleurs fatigués, précarisés, inquiets et bousculés ».

Qu’en est-il en 2015 ? Délais de bouclage raccourcis, sujets multiples à traiter, info en continu, course à l’échalote, insécurité de l’emploi, mutualisations, concentrations, interventionnisme des politiques et des actionnaires, mélange des genres, le SNJ connaît par cœur tous ces facteurs. L’intérêt est de pouvoir les quantifier. Il s’agit de fouiller ce qui a changé dans les métiers du journalisme durant ces cinq années : irruption du web et des réseaux sociaux, nouveaux métiers, polyvalence, charge de travail, impact des nouvelles réglementations, réorganisations…

Avec l’appui des militants de la commission PRPS du SNJ, Technologia a bâti une enquête de 70 questions à laquelle nous vous invitons à répondre en une douzaine de minutes. La réussite de ce projet passe par la consultation d’une proportion significative de la profession, afin que les résultats soient objectivement et sociologiquement incontestables. Il est très important d’inciter tous les confrères, syndiqués ou non, mensualisés ou non, de toutes fonctions et de toutes formes de presse, à remplir ce questionnaire en ligne, sur le site de Technologia. L’enquête fera l’objet d’une restitution, lors du 97e congrès du SNJ, en octobre prochain, à Marseille/Carry-le-Rouet.

A la hauteur du droit

Il faut bien l’avouer, c’est en grande partie à cause du SNJ que la négociation d’un nouvel accord d’entreprise sur les droits d’auteur des journalistes, signé le 17 mars dernier et désormais applicable, a duré aussi longtemps.

On vous doit donc des explications.

Minoritaire dans ce journal, notre syndicat est en revanche le premier de la profession au plan national et dans de nombreuses entreprises. C’est donc sur l’expérience, voire l’expertise de nos camarades, que nous nous sommes appuyés pour la rédaction de cet accord. C’est donc pour ça que nous sommes souvent revenus à la table des négociations avec de nouvelles propositions, qui ont allongé les débats. Pas par esprit de chapelle, ni par corporatisme, mais pour que ce texte soit à la hauteur de la loi n° 2009-669 du 12 juin 2009, dite loi Hadopi. Pas plus, mais pas moins.

Qu’est-ce que ça change pour les journalistes du groupe NRCO ? D’abord une augmentation substantielle du montant du forfait annuel, qui passe de 320 à 380€ (en brut) pour les droits 2014 (puis 400 en 2015, et 430 en 2016). Ensuite, à cette part forfaitaire payée en salaire, s’ajoutera une part payée en droits d’auteur, qui concerne notamment les droits de reprographie, dont nous avons obtenu qu’elle soit inscrite dans un second accord comme le prévoit la loi, ce qui n’était pas le cas jusqu’ici. Dans le cadre de ce nouvel accord, la direction va vous soumettre une convention individuelle, qui reprend l’essentiel du texte que nous avons signé. Notre responsabilité y est engagée, nous vous invitons donc à la signer, comme nous le ferons.

Après cette échéance qui aura paru longuette à certains, d’autres discussions nous attendent, notamment sur la grille des fonctions et des salaires. On ne perd pas de vue, non plus, l’épineux sujet des conditions de travail actuellement traité dans le cadre du CHSCT. Sur ces dossiers, et sur tous les sujets qui concernent les journalistes, vous pouvez compter sur le SNJ.