Commission de la carte : votez SNJ

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L’attribution de la carte de presse répond à des règles, les élus du SNJ en sont les garants. Comme tous les trois ans, la profession est appelée, dès le 24 avril, à renouveler ses représentants au sein de la Commission de la carte d’identité des journalistes professionnels (CCIJP). Si à l’image des cordonniers les plus mal chaussés, les journalistes ne sont pas toujours les mieux informés sur leurs droits, et sur le fonctionnement des instances paritaires qui régissent la profession, ce n’est pas une raison pour battre des records d’abstention. Ce serait un bien vilain message envoyé par la profession un peu plus de trois mois après le traumatisme de Charlie Hebdo.

Voter dans ce scrutin professionnel national unique en son genre, c’est d’abord défendre la carte de presse, un des socles fondateurs de la profession.

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A la hauteur du droit

Il faut bien l’avouer, c’est en grande partie à cause du SNJ que la négociation d’un nouvel accord d’entreprise sur les droits d’auteur des journalistes, signé le 17 mars dernier et désormais applicable, a duré aussi longtemps.

On vous doit donc des explications.

Minoritaire dans ce journal, notre syndicat est en revanche le premier de la profession au plan national et dans de nombreuses entreprises. C’est donc sur l’expérience, voire l’expertise de nos camarades, que nous nous sommes appuyés pour la rédaction de cet accord. C’est donc pour ça que nous sommes souvent revenus à la table des négociations avec de nouvelles propositions, qui ont allongé les débats. Pas par esprit de chapelle, ni par corporatisme, mais pour que ce texte soit à la hauteur de la loi n° 2009-669 du 12 juin 2009, dite loi Hadopi. Pas plus, mais pas moins.

Qu’est-ce que ça change pour les journalistes du groupe NRCO ? D’abord une augmentation substantielle du montant du forfait annuel, qui passe de 320 à 380€ (en brut) pour les droits 2014 (puis 400 en 2015, et 430 en 2016). Ensuite, à cette part forfaitaire payée en salaire, s’ajoutera une part payée en droits d’auteur, qui concerne notamment les droits de reprographie, dont nous avons obtenu qu’elle soit inscrite dans un second accord comme le prévoit la loi, ce qui n’était pas le cas jusqu’ici. Dans le cadre de ce nouvel accord, la direction va vous soumettre une convention individuelle, qui reprend l’essentiel du texte que nous avons signé. Notre responsabilité y est engagée, nous vous invitons donc à la signer, comme nous le ferons.

Après cette échéance qui aura paru longuette à certains, d’autres discussions nous attendent, notamment sur la grille des fonctions et des salaires. On ne perd pas de vue, non plus, l’épineux sujet des conditions de travail actuellement traité dans le cadre du CHSCT. Sur ces dossiers, et sur tous les sujets qui concernent les journalistes, vous pouvez compter sur le SNJ.