Possibilité de licencier sans démontrer les difficultés économiques, possibilité de contourner les syndicats en organisant des référendums, possibilité par accord d’imposer aux salariés une baisse de leur salaire et une augmentation de leur temps de travail, la liste est longue des reculs sociaux dont le gouvernement entend faire cadeau à nos chers patrons !
Les quelques « mesurettes » concédées sous la pression des premières manifestations du 9 mars, n’ont pas changé la donne. L’esprit du texte reste sensiblement le même, il continue à remettre en cause la hiérarchie des normes dans la négociation collective, ce qui revient à donner les moyens aux employeurs de détricoter progressivement le Code du travail puisque les représentants du personnel, dans le même temps, sont fragilisés par les effets des lois Rebsamen et Macron !
Qui peut croire à l’idée que faciliter les licenciements collectifs ou individuels, facilitera les embauches ?
Cette loi Travail est une loi licenciements !
Après les journées d’actions des 9, 17 et 24 mars, l’Union syndicale Solidaires et le Syndicat National des Journalistes appellent à amplifier la mobilisation pour le retrait total du projet de loi El Khomri. La section SNJ du groupe NRCO appelle les journalistes à débrayer afin de participer massivement aux manifestations organisées dans les différentes villes de la zone de diffusion, le jeudi 31 mars.